Être dys, on en parle ?
Aujourd’hui dans DégenréE un entretien avec Athénaïs Fondrevelle qui a sorti le 7 juin aux éditions lapin une bande dessinée : DYS & ORDINAIRE par ce qu’on naît pas tous Einstein.
Parution légèrement éclipser par l’actualité politique française. A DégenréE en tant que médiat indépendant inscrit dans une radio associative, on prend le temps de mettre en valeur ce travail.
Parler de Dys entre Dys, non pas pour encore une fois expliquer calmement ou scientifiquement ce que c’est le cerveau de ces personnes un peu bizarre, mais pour pointer la fabrication du sentiment d’échec.
Grâce à des tranches de vies de différents personnages, Athénaïs donne à voir ce qu’on vit en tant que porteur de trouble, comment on gère en tant qu’enfant, adulte, parent.
Elle rappelle que chacun.e à une manière de vivre avec les troubles et que le terme Dys est un parapluie qui recouvre plein d’enjeu.
Pourtant, en face, c’est à peu près le même discours qu’on entend. « Arrête de te plaindre, c’est une mode, t’arrivera à rien, fait plus d’effort, être dys c’est avoir un super pouvoir… »
Comment penser en tant que féministe, permet d’éclairer les enjeux de normes, de privilège, de soin autrement, pour arrêter de croire qu’on est seul.e à vivre ce quotidien.
De l’humour, des images et du son pour plonger dans la vie de certain.ne.s Dys. Pour ressortir soit un peu moins borné.e.s soit un peu moins esseulé.e.s
Bonne écoute
Référence
l’autrice sur instagram @fabrique_du_sentiment_dechec
sa BD : https://librairie.lapin.org/fr/causes-en-corps/1257-dys-et-ordinaire.html
https://www.dyspraxies.fr/
https://www.bibliothequesonore.ch/
https://louiemedia.com/faites-des-gosses
https://podcast.ausha.co/sur-le-metier/playlist/une-vie-de-dys
tatoueuse et joueuse de mots sur instagram : @fifififififififififififi
Musique
Sara Correia : kuero e vivre
Camille : je ne mâche mes mots
Michèle Bernard : qui a volé les mots.